« 25 ans d’accords parfaits : Marseille Jazz des Cinq Continents célèbre ses noces d’argent »

Avec 25 bougies dans la brise du soir et une contrebasse dans le cœur, Marseille swingue encore.

🎶 Un amour en trois temps.

Premier mouvement : le festival capsule Ici Jazz Fest :

Pour ses noces d’argent, Marseille Jazz invente un événement à part entière : Ici Jazz Fest, qui du 22 au 25 mai 2025 a offert 25 concerts dans 25 lieux atypiques, de friches urbaines en salons privés, de toits en jardins partagés.
Un clin d’œil aux débuts du festival, une façon de dire : « Je t’aime encore » à la ville et à ses habitants.
Ici, pas de scène surélevée ni de spot aveuglant : proximité, acoustique, chaleur humaine. Des artistes locaux sélectionnés avec soin, un public au plus près des instruments, et des vibrations brutes, à hauteur d’oreille et de cœur.

Deuxième mouvement : la grande fête d’été :

Du 1er au 13 juillet, le festival retrouve son écrin estival et s’étire dans les lieux emblématiques de la ville : la Vieille Charité, le Théâtre Silvain, la Friche la Belle de Mai, la Sucrière, la Citadelle de Marseille…
La programmation, elle, se veut à la hauteur de cet anniversaire :

Youn Sun Nah, voix de cristal et d’introspection,
Tigran Hamasyan, funambule entre traditions arméniennes et expérimentations,
Caravan Palace, pour le swing électro qui secoue,
Jeff Mills & Emile Parisien, rencontre intergalactique entre techno et sax,
Dee Dee Bridgewater, légende vivante et mémoire du jazz vocal.

Et deux créations originales pour marquer le coup :

Poetic Ways, dialogue inédit entre poésie urbaine et big band,
La Mer et les Hommes, fresque orchestrale portée par l’Orchestre Divertimento, à la Vieille Charité.

dee dee bridgwater 2025 07 12 mjdcc @cjc

Troisième mouvement : le parcours métropolitain:

Car un amour ne se vit pas en vase clos. Depuis avril, et jusqu’en décembre, le festival s’invite dans 21 communes de la métropole Aix‑Marseille‑Provence, avec des concerts gratuits en plein air, des hommages à Duke Ellington et Quincy Jones, et des projets participatifs.

Marseille Jazz sort de ses murs, se démultiplie, se partage, se propage. Il n’est plus un événement, mais une saison, un climat, une façon d’habiter la musique dans la ville.

L’amour du jazz, encore et toujours

Vingt-cinq ans, c’est l’âge de la constance et du renouvellement. Marseille Jazz des Cinq Continents a su garder son âme tout en se réinventant, passant d’un rendez-vous estival à un acteur culturel majeur du territoire.
Comme dans un vieux couple qui sait danser sans se marcher sur les pieds, le festival avance : main dans la main avec les artistes, l’oreille tendue vers demain, et le cœur toujours aussi vibrant.

Alors, au moment de souffler ces 25 bougies musicales, on lève notre verre :
à la beauté de ce mariage entre le jazz et Marseille,
à la richesse de leurs noces d’argent,
et surtout, à tout ce qui reste à vivre.

une galerie légendée,
une mise en page enrichie,
ou même une version PDF / web prête à publier.

Une fidélité qui swingue

Un quart de siècle, et pas une ride.
Le Festival Marseille Jazz des Cinq Continents entre dans l’âge mûr avec l’élégance des amours durables : celles qui savent encore surprendre, émouvoir, émoustiller.
Ces noces d’argent ne sont pas un aboutissement, mais une promesse renouvelée, un vœu réaffirmé de liberté, de curiosité, d’ouverture au monde.

Car si le jazz est né d’un cri, il continue ici de chanter la ville, de l’habiter en musique, de relier les continents et les générations.
À Marseille, le jazz ne vieillit pas : il s’enracine et s’envole, fidèle à lui-même, et toujours en mouvement.

Vivement les noces d’or.

Une publication de Jean-Constantin Colletto. pour Rond Point du Jazz.